Rapport du comite du conseil veterinaire

– ET MINUTES DES DISCUSSIONS A L’ASSEMBLEE GENERALE DE L’EFTBA 2011 A PARIS.TIM RICHARDSON PRESIDENT DU RAPPORT VETERINAIREINCLUANT LESCOMMENTAIRES AU COURS DE L’ASSEMBLEE, DE LA PART DU PRESIDENT DE L’EFTBA Joe HERNON, Dr Des LEADON, Dr Roland DEVOLZ, Dr Hanspeter MEIER, Dr HaraldSIEME et Dr James CROWHURST. Je voudrais remercier chaque membre du comité pour leur aide et conseil pendant mon mandat de Président. En particulier, bien sûr nos conseillers vétérinaires : Dr Meier, Dr Devolz, et Dr Leadon. Nous souhaitons également la bienvenue à deux nouveaux conseillers : Dr Crowhurst du Royaume Uni et Dr Sieme d’Allemagne. Et bien sûr également merci à Joe Hernon Président duEFTBA, pour son grand soutien envers ce comité et moi-même ainsi que Cathy Wainwright pour son profond dévouement et connaissance diversifiée des rouages européens, le langage et son assistance. En particulier, je veux remercier Hanspeter Meier pour son travail de campagne afin de trouver de très généreux sponsors, pour la lettre d’information trimestrielle diffusée par e-mail à vous tous. Je pense que c’est une publication très utile et intéressante et je vous conseille fortement de la transmettre à tous vos membres. La valeur de ces articles est importante pour les éleveurs. Hier soir, les conseillers vétérinaires ont tous insisté sur le fait que chaque Syndicat des Eleveurs doit la diffuser. Hier après-midi, le Comité s’est réuni pour étudier un très grand nombre de points. Cependant, avant de développer tout ceci, je veux mentionner quelques problèmes législatifs européens et démontrer comment le Comité s’en préoccupe activement au bénéfice de tous les membres de l’EFTBA. L’année dernière, nous avons répondu en détail à la consultation de la Commission Européenne à propos de la nouvelle Stratégie de la Santé de l’Animal : nous nous sommes concentrés pour que notre réponse à ce sujet et plusieurs de nos commentaires soient mis en évidence dans le document de réponse de la Commission, par exemple : que les « besoins spécifiques du secteur Cheval doivent être pris en compte. …. Et que tous les chevaux ne devraient pas être traités à l’identique… car ils ont des statuts sanitaires et risques de maladie extrêmement très variés. » « – la spécificité doit être reconnue particulièrement pour les équidés, avec un système existant observant les règles internationales pour les chevaux enregistrés, déjà bien en place. Plus d’accent doit être donné à cette mise en œuvre. Finalement « – La politique de la santé animale en Europe n’est pas claire à propos du statut des chevaux et ne reflète pas les mouvements des chevaux dans le domaine du commerce, des courses, de l’élevage, du sport ou des loisirs. » Nous allons continuer à insister sur les besoins spécifiques de nos éleveurs et je pense que c’est un bon exemple pour montrer combien l’EFTBA travaille pour protéger chaque éleveur européen de réglementations non nécessaires ou inadaptées en mettant en évidence la nature unique de notre secteur. D’autres questions soulevées à un niveau européen et sur lesquelles le comité gardera un œil, sont notamment la Proposition de la Commission Officielle à propos de la loi sur la Santé de l’Animal. Cela est attendu vers Mars 2012 mais naturellement il y aura des projets de préparés avant cela dans lesquels nous voudrons y amener nos notes. Il y a également la préparation de la législation européenne pour le Bien-Etre de l’Animal pour le deuxième plan d’action 2011-15, et le bien-être de l’animal dans la Révision des Transports – les officiels de la Commission feront un rapport vers la fin de l’année sur l’efficacité actuelle de la législation et sur la base de cela décidera s’il faut modifier la réglementation ou pas.

Donc, pour en revenir aux sujets de l’Ordre du Jour de notre Comité Vétérinaire sur lesquels je vous fais un compte-rendu rapidement sur les discussions que nous avons eues hier :
Les Termes de Référence du Comité 
Dr Devolz a souligné que le Président du Comité Vétérinaire peut rester jusqu’à un an après que le nouveau Président de l’EFTBA soit en place, dans le cas où il y a un dossier particulièrement difficile à suivre. Cela pourrait assurer une continuité efficace. Ces termes de référence ont été signés et exposent clairement ce chevauchement si exigé.
La Lettre d’ Information
Un rappel a été fait à chaque membre de l’association qu’il devrait diffuser la lettre d’information au maximum car c’est extrêmement utile à chaque éleveur. De nouveau, un grand merci à Hanspeter Meier pour son excellent éditorial et son choix des sujets.
Ventes et tests ADN et le Génome Equin
C’est important pour un groupe tel que l’EFTBA de faire remarquer aux éleveurs les questions importantes sur ce sujet, tel que, peut-être seulement un tiers d’indicateurs de performances sont génétiquement rapprochés, comme c’est toujours dans son enfance et dans une période innovatrice.
Concernant la recherche d’ADN aux ventes, l’Association AAEP(American Association of Equine Practitioners) est formelle sur le fait que les tests ne devraient en aucun cas être réalisés sans l’agrément au préalable du propriétaire. Ils ont une politique à ce sujet qui ne devrait être pas applicable uniquement aux USA
Des Leadon a confirmé l’importance de faire comprendre à chacun qu’est ce qui est vendu aux éleveurs aujourd’hui, et aussi le point très important sur les questions d’intégrité sur l’interprétation et la distribution de l’interprétation. Ceux-ci sont des facteurs clés que l’organisation de l’EFTBA doit faire comprendre.
Ceux-ci sont des interprétations basées sur l’analyse de performance, pas une identification de la parenté.
Dr Harald Sieme, non seulement à la réunion vétérinaire proprement dite, mais également à l’AGM, a clairement exprimé sa connaissance sur la situation du Génome dans son pays, en informant aux deux réunions que le Marqueur n’est pas identique à celui dans les bovins. 
Dr Hanspeter Meier a ajouté que les Syndicats d’Eleveurs reçoivent seulement des aides financières de leur gouvernement s’ils incluent des études de génomes dans leurs races. Un vrai souci
Il a été suggéré par Des Leadon que le comité de conseil vétérinaire devrait rapidement rencontrer les principales sociétés, à leur propre frais (pas à ceux de l’EFTBA).
Question de Dean Harron : Combien de sociétés ? Réponse de Des Leadon les 3 principales sociétés.
Dean Harron a exprimé sa profonde inquiétude quant au fait que ces sociétés font effectuer leurs tests en Inde afin de réduire leurs coûts d’analyses.
Des Leadon a souligné le point déjà mentionné par T.Richardson que nous ne sommes PAS face à une question vétérinaire, que chacun pourrait prendre des poils de la queue ou crinière d’un animal et faire analyser le génome par un soi-disant laboratoire. Par conséquent, il y a une question d’INTEGRITE.
Dr James Crowhurst s’est exprimé sur le fait que beaucoup ont ce regard sur ce sujet, comme ils l’avaient sur l’échographie cardiaque quelques années auparavant. MAIS ces tests ADN ne disparaîtront pas et auront soit à prouver qu’ils valent la peine ou qu’ils n’auront plus lieu d’être si aucune conclusion réelle n’est possible.
Il a été suggéré que peut-être un chemin à explorer serait qu’il y ait des tests ADN demandés aux ventes, que le testeur ADN pour l’acheteur soit obligé de partager ses résultats avec le vendeur de l’animal (si le propriétaire désire les recevoir).
Concernant le test ADN aux ventes, l’AAEP (Association américaine des praticiens équins) est claire sur le fait que le test ne devrait jamais être fait sans le consentement des propriétaires.

Le Comité du Conseil Vétérinaire de l’EFTBA pense que c’est un sujet urgent et propose une réunion avec les sociétés commerciales pour discuter des questions d’intégrité.

Le Conseil du Comité demande aux membres de l’EFTBA (à voir avec leur Syndicat des Eleveurs si cela pourrait être utile) s’ils souhaitent qu’il écrive une note briefing afin d’informer les éleveurs sur ces dernières discussions (en incluant le briefing AAEP, avec leur permission). Par exemple, dire aux membres d’être conscients que certaines prestations des sociétés commerciales qui vendent les tests ne subissent pas d’évaluation indépendante. 
Test Forensic aux ventes (contrôle de médication)
Concernant le test Forensic aux ventes, la difficulté aujourd’hui pour les vendeur est le facteur inconnu suivant : qu’est-ce qui doit être testé et à quels taux. Le Président Joe Hernon a exprimé l’opinion que, en tant que vendeur, il est au courant de cette information. Tim Richardson a eu moins d’information à ce sujet.
Il y a une forte demande pour que les sociétés de ventes européennes aient une politique claire au sujet du test.
Mr Dean Harron a demandé si ce sujet a un calendrier. T.Richardson a répondu que des contacts avaient été établis depuis février par l’intermédiaire ARQANA avec l’organisation SITA et qu’ils avaient déjà commencé à étudier le problème. Dr Devolz a ajouté que l’information devrait être disponible pour la réunion de Novembre, et Mr Harron souhaite la voir maintenue.
Que ce soit à la réunion vétérinaire ou à l’AGM, tout le monde s’est accordé à dire qu’il devrait y avoir une identification de ce qui devrait être recherché et de déterminer un seuil minimum commun pour le test entre les différentes sociétés de vente.
Des Leadon a expliqué que la question est d’éviter d’avoir un terrain de jeux déloyal entre les diverses ventes, un cheval traité pour telle ou telle infection devrait bien sûr être soigné, mais l’Industrie ne peut pas se permettre d’avoir des taux positifs ou négatifs ou des interprétations différents entre les compagnies de vente.
Actuellement, les chevaux peuvent avoir des résultats différents selon les sociétés de ventes. Il y a un manque de transparence dans ce test. Tim Richardson a ajouté que les éleveurs et les vendeurs doivent s’occuper de ce qui doit être fait aux ventes pour ne pas avoir un système qui leur est imposé par les acheteurs.
James Crowhurst a attiré l’attention du Comité Conseil sur le fait qu’il y a différents laboratoires à chaque vente, ce qui entraîne des risques d’interprétation. Roland Devolz dit qu’il y a les laboratoires officiels et certifiés « qualité », mais que les décideurs SITA ne devraient PAS décider seuls avec leurs experts de laboratoires du choix des médicaments et de leurs taux MAIS de s’assurer que les vendeurs sont pleinement impliqués avec leur conseiller compétent sur le terrain.
Le Comité Conseil de l’EFTBA souligne le besoin d’un accord sur les médicaments à rechercher aux ventes, et leur taux, pour que cela soit acceptable à l’industrie.

L’étude de l’Endoscopie en Nouvelle Zélande
Il y a eu une discussion sur cette étude en relation à de précédentes études et en particulier les découvertes vétérinaires européennes.

Il serait utile à l’EFTBA d’attirer l’attention des acheteurs que cette étude montre des résultats intéressants concernant les performances en courses et particulièrement dans le domaine de l’endoscopie effectuée par les vétérinaires, pour la graduation de la gorge 3 (1 et 2 étant considérés les meilleurs).
Cela serait également intéressant de montrer cette étude de Nouvelle Zélande aux courtiers avant la période des ventes.
Avec l’autorisation des auteurs, cette étude devrait être ajoutée à la lettre d’information trimestrielle de Hanspeter Meier.
L’étude australienne sur l’utilisation de la cravache 
Dr Devolz a informé le Comité que cette étude n’a pas encore été examinée par les pairs. Il a aussi informé le Comité qu’il y a déjà 2 comités de courses qui travaillent sur ce sujet, et que le EFTBA doit suivre les évolutions avec intérêt. Au moment de l’AGM, Tim Richardson a aussi exprimé sa réserve sur ce rapport, et Mme Camilla Skodvedt a rappelé aux membres que l’utilisation de la cravache est déjà interdite en Norvège. Ensuite, la discussion s’est ouverte sur le sujet du bien-être des chevaux et ce fut à nouveau confirmé que l’industrie du Pur-Sang porte au plus haut niveau le bien-être des chevaux et que l’industrie elle-même tourne autour du sport d’excellence, la compétition qui est perpétuellement dans l’œil du public.
Des Leadon s’est exprimé sur le besoin de comprendre que très souvent les personnes qui s’occupent du bien-être des animaux n’ont pas la moindre idée sur les chevaux. Cette réflexion était aussi soutenue par le Président Joe Hernon dans le fait que ces personnes n’ont jamais approché ni monté de chevaux. Ces personnes répandent l’idée que l’industrie du cheval de course est inconsciente du bien-être du cheval. Cela pourrait avoir pour conséquence de se faire imposer leur standard. Dr Leadon s’est franchement exprimé sur le fait que l’industrie du cheval doit être beaucoup plus proactive et beaucoup moins sur la défensive.
Le rapport des maladies – de l’ICC et du RESPE 
Le comité a félicité et encouragé les deux organisations sur leur efficacité, réactivité et leur transparence dans les informations diffusées. Le RESPE essaie d’obtenir des fonds européens actuellement, et l’équipe sera renforcée d’une personne afin de s’assurer que ce dossier arrive entre les mains des décideurs au niveau européen.

ITALIE
Dr Castelfranchi a apporté un document conséquent sur la situationAIE en Italie avec des explications sur les cas positifs dépistés dans la population des mulets, et qu’aucun cas n’a été notifié parmi la population des pur-sang dans ce document datant de 2010. Dr Devolz a demandé si l’Italie pouvait diffuser beaucoup plus rapidement l’information sur l’AIE car c’est une maladie « notifiable » et extrêmement sérieuse ; cela aiderait à retrouver la confiance des pays voisins, le RESPE et l’ ICC devraient être continuellement informés de la situation. Dr Castelfranchi a annoncé qu’il demandera à quatre vétérinaires dispersés sur le territoire de faire les compte-rendu.

TURQUIE
Dr Devolz a reçu de Dr Gür sur la situation en Turquie qui montre une baisse des AVE positives en Turquie. 
ROUMANIE
Tim Richardson à la réunion AGM a remercié Dr Isabella Copar de lui avoir présenté Théodore Domocos, journaliste à Vienne, qui à la demande, envoie des articles sur la situation AIE en Roumanie. Tim Richardson a aussi rappelé que cette situation semble être améliorée grâce aux règlements stricts imposés par le EU

Rapport sur le mouvement des chevaux
Dr Leadon a expliqué le mouvement des chevaux à destination de l’Europe, et souligne qu’il y a beaucoup plus d’exportations de chevaux qu’ avant, ce qui entraîne beaucoup plus de contrôle de maladies qu’auparavant. Des s’est exprimé sur la nécessité d’analyser le risque car le mouvement des chevaux est beaucoup plus important qu’on ne l’imagine. Tim Richardson a ajouté que ceci rentrait parfaitement dans le thème de son mandat et que « Mieux vaut prévenir que guérir».

Avortement EHV 
La discussion s’est tournée vers les incidents en Europe à cause des avortements EHV et de la nécessité de rester vigilant. 
La question de l’efficacité du vaccin EHV est en discussion mais Hanspeter a rappelé à la réunion que le virus Herpès a des particularités qui empêchent une bonne réponse immunitaire lors du vaccin, à l’image de ce qui se passe normalement lors d’autres vaccins.

Résistance anthelminthique
il y a une grande discussion sur la résistance des vers aux anthelminthiques. James Crowhurst a dit qu’à ce jour, il n’existe aucun vermifuge pouvant remplacer l’ivermectine et que ce phénomène de résistance est observé même dans les haras les mieux gérés. Dr Devolz a également rappelé à l’assistance, l’importance du management des pâtures : ramassage des crottins, rotation bovin / cheval, contrôles parasitaires.

Il a été convenu que la vaccination EHV et les résistances aux vers et aux antibiotiques sont en plus de très bons articles à paraître dans la lettre d’information de Hanspeter Meier pour avertir les éleveurs.

Paris 15/05/11